un día al campo ...

De la poussière et des maisons de fortunes montés sur une ranger de brique afin de se préserver (un peu) de l´humidité, et faites de bois trouvé sur place.
Des chemins en terre servent de rues et dans les plus petits "pueblo" seul l´église ressort avec ses couleurs flashs et ses multiplent ornements.

Des chiens, des poules leur coq et leurs poussins, des ânes et des chevaux, des moutons et des chèvres... dans ces villages on trouve autant de bête que d´habitants (si ce n´est plus).

Ils cultivent la terre qui est en ce moment très sèche, ils attendent la pluie... un mois encore!
Les enfants vont à l´école le matin puis au champ l´après-midi; les plus jeunes restent dans la rue, ils jouent avec les voisins pendant que leur mère s´occupe de la maison et du repas.

Tous nous regardent passé comme des drôles d´individus perdus dans la campagne mexicaine profonde...
Moi je les regarde aussi.Avec des yeux emerveillé face au courage de ces familles et face à la beauté des lieux et de ses habitants.

Ce n´est plus l´odeur de l´essence et des tortillas comme à Xalapa mais l´odeur des pins et du travail au champ, de la poussière et du soleil.

Le labourage des champs se fait avec des mûles à un rythme lent que l´on a oublié là-bas en europe et ailleur ; la journée passe tranquilement, au rythme du travail et du soleil. Il écoutent la nature vivre, ils vivent avec elle à travers leurs cultures.

On est là, à 3000 mètres d´altitude, la peau des habitants d´ici est rouge, marqué par les U.V. et la terre...

Ici les vieux travaillent avec entrain, les femmes portent des charges impressionnantes et les enfants rigolent...

(je n´ai pas de photos, il va falloir imaginer)